chantier mallard

Progressivement, dans les année 60 et avec la plaisance qui commence à se démocratiser, il commence à fabriquer des canots pour des particuliers, dessinés par des architectes comme Jean-Jacques Herbulot, Cornu, …

Le chantier construit des bateaux de plaisance en contreplaqué et bois moulé (Frégate 9.20, As de Pique, Brick, Corvette, Le Pacha).

Il développe et met au point de nouvelles techniques de mise en oeuvre. Des gabarits sont fabriqués, ainsi que des négatifs de coques, qui seront utilisés pour l'assemblage des panneaux entre eux.
C'est le début de la fabrication en série.

Dans la gamme « bateaux de série », la concurrence est rude. Les chantiers mettent en œuvre des moyens de gestion et optimisent les coûts de production afin de baisser les prix de vente.
Le chantier Mallard ne s'adaptera pas à cette guerre des prix et à cette nouvelle vision des affaires.
La préoccupation principale de Roger Mallard sera de continuer à fabriquer des bateaux de qualité suivant son savoir faire et l'optimisation financière au détriment de la qualité ne sera pas l'option choisie.

L'entreprise se retrouvera dans des situations difficiles et s'essoufflera lentement. Après plusieurs cessations d'activité et plusieurs tentatives de reprise, la fermeture du chantier naval s’échelonnera sur 3 années.

Après la fermeture de son entreprise, Roger Mallard exercera comme homme d'expérience et conseiller technique pour la construction des Chassirons chez le Chantier Edouard Richard à Marennes (17).
Il sera également sollicité, pour la construction de l'Hermione.

Aujourd'hui, la rue et les chantiers ont disparus. Un parking a été aménagé et chaque année, il s'y déroule le fameux Festival des Francofolies.

A cette époque, Roger Mallard apprend le métier traditionnel de charpentier marin et travaille avec son père.
Quelques années plus tard, voulant s'investir dans l'entreprise et son père ayant du mal à lâcher les rênes, il part s'installer en Afrique où il exerce son métier pendant deux ans.

De retour en France au début des années 50, Roger Mallard reprend son activité au sein du chantier familial. Peu à peu et avec la bénédiction de son père, il prend progressivement en main la direction de l'entreprise.

Roger Mallard pratique la voile et participe avec des amis à des régates sur La Rochelle. Pour cette occasion, il fabrique son propre voilier.

Implanté à La Rochelle, le chantier naval Roger Mallard est situé rue des chantiers, près de la Tour des Lanternes.

Ce lieu est également l'endroit où se trouve d'autres chantiers navals et parmi eux se trouvent les chantiers navals bien connus : Dufour, Vernazza et Hervé.

En 1973, afin de booster la plaisance dans la région, Roger Mallard participera, avec d'autres acteurs de la construction navale de La Rochelle, à la création et au lancement du salon nautique à flot « Le Grand Pavois ». Aujourd'hui, ce salon, mondialement connu, occupe une place incontournable dans le monde de la plaisance.

Le Chantier Roger Mallard, c'est aussi la construction de bateaux de séries, connus pour leur qualité de fabrication et marine, comme le Mallard 9, le Mallard 10.40, Le Rêve de Mer, Le Fleur de Mer, le Start 6 et le Start 7, l'Atlante.

Avec l'essor de la plaisance, les techniques continuent à évoluer et le stratifié fait son apparition.

Le chantier déménagera pour s'installer sur l'avenue Joliot Curie dans la zone industrielle de Périgny.

En 1969 c'est le lancement de la fabrication de l'écume de mer. La série durera 10 années. Le bateau participe aux régates, où il occupe les avant postes sur les lignes d'arrivée. Sa promotion est faite et le bateau connaît un engouement auprès des nouveaux plaisanciers, qui désirent croiser sur un bateau aux aménagements bien pensés, mais également participer aux régates avec un bateau performant.
Le carnet de commande du chantier est complet et son activité tourne au maximum.